UN PEU DE LECTURE ?

 

 

 

Frank TRAINEAU a écrit un livre dont l'histoire se déroule dans le Mercantour, pendant la tempête Alex. 

 

Frank nous a proposé une collaboration, afin de reverser 5 euros par exemplaire vendu à l'association. 

 

TARIF : 20 euros/exemplaire (frais de port compris)

 

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Voici un texte écrit par Frank pour nous/vous présenter son ouvrage : 

 

J’ai toujours aimé les chats. Aussi loin que remonte ma mémoire, ils ont partagé ma vie et donné leur amour, mais ce n’est pas pour cette seule raison que je désire apporter mon aide aux Chats du Mercantour. Le texte ci-après vous expliquera quelle est cettemotivation qui, je l’espère, sera aussi la votre...

« Le 2 octobre 2020, notre maison – comme hélas beaucoup d’autres – subissait les assauts de la tempête Alex et finissait pas disparaitre dans les flots en furie... »

Jusque-là cette histoire n’a rien de plus étonnant ni de différent que celle de tous les sinistrés des vallées touchées par cette catastrophe. Comme eux - mon épouse et moi – avons perdu dans cette aventure tout ce qui faisait notre bonheur. Nos souvenirs, nos créations, tout ce que nous avions amassé durant plus de trente ans de vie commune, tout ce que nos parents nous avaient confié...tout avait disparu dans la Roya...ce fleuve que nous aimions tant.

 

Au premier matin suivant le passage de ce monstre, nous n’avons pu que constater la disparition de notre havre de paix. Malgré la tristesse et l’abattement qui nous étreignirent devant l’affreux spectacle du vide qui s’ouvrait devant nos yeux, nous aurions pu survivre. Après tout il ne s’agissait là que de biens matériels pas vraiment irremplaçables et nos souvenirs disparus demeureraient pour toujours dans nos têtes, mais... qu’en était-il de nos chats ?

Au cœur de la tourmente, devant l’affolement de nos voisins – un couple de personnes âgées et leur chien – nous avions décidé de les accompagner en un lieu plus sûr et, par crainte de soumettre nos chats à un stress certain, nous avions choisi de les laisser chez nous.

Dans notre esprit, avec le peu d’information dont nous disposions sur la situation, nous étions persuadés que l’eau n’atteindrait pas notre maison. Au pire, elle mouillerait le rez de chaussée et nos chats pourraient sans problème se réfugier à l’étage...le pire ne fut hélas que le moindre et vous connaissez la suite. Enfin, presque...

 

Quinze jours plus tard, alors que, expulsés de la vallée, nous tentions de surmonter notre peine chez notre fille mon téléphone sonna :

« Ta chatte est devant ce qu’il reste de ta maison...ne t’inquiète pas, je m’occupe d’elle »

Revenue de nulle part, Myrtille nous attendait alors nous n’avons pas tardé. Un voyage compliqué pour aller jusqu’à elle puis un retour qui le fut tout autant et la semaine qui suivit, elle était parmi nous.

Que s’était-il passé pendant et après la tempête et à quels dangers avait-elle échappés nous ne le savons pas...elle seule le sait et elle seule pourrait le dire.

 

Lorsque j’ai entrepris d’écrire l’histoire de notre catastrophe, j’ai rencontré un problème. Certes, la page blanche se noircissait rapidement mais les mots que je posais sur le papier étaient plus sombres que l’encre de l’imprimante. Le ressentiment, la colère et les regrets n’étaient pas les muses que je désirais voir se pencher sur ce livre et je crus bien devoir abandonner...jusqu’à ce soir du début du printemps où Myrtille vint s’installer tout à côté de l’écran de l’ordinateur qui me sert à écrire. Elle posa son regard sur ce que j’écrivais puis le tourna vers moi et je suis persuadé qu’elle haussa les épaules pour

montrer son dédain.

« Je sais que ce n’est pas terrible mais, qu’est-ce que tu écrirais, toi ? »

Il y avait dans ses yeux tout ce qu’elle avait vécu...je n’ai eu qu’à le transcrire...il vous reste à le lire.