RAPPEL IMPORTANT

 

 

 

Un petit rappel « de simple cohérence » à tous les adoptants et familles d’accueil. Ceci peut éviter les échecs, les pertes de temps et un stress inutile à l’animal en question.

 

Lorsque nous « humains », organisons un changement d’environnement/foyer pour un animal,  nous savons et comprenons exactement ce qui se passe et quelles en sont les motivations. 

Par contre, l’animal lui, tout ce qu’il sait et perçoit, c’est qu’on le retire d’un endroit pour le réinstaller dans des lieux inconnus, avec des personnes inconnues, où tous les paramètres ont changé. Et ce, sans explications. 

Comment réagirions nous à leur place? Mal, je pense, voir bien pire qu’un chien ou chat.

 

Tout changement d’environnement, provoque un stress. Ce n’est ni bien, ni mal. C’est juste normal. D’où le fameux discours de la « période d’adaptation » auquel on nous répond toujours « oui je sais, ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude » ! 

Le temps d’adaptation dure le temps qu’il faut pour trouver l’homéostasie, c’est au cas par cas. Parfois 1 semaine, parfois 1 mois, parfois moins et parfois plus. 

 

Un animal stressé peut = se cache, avoir peur, être angoissé, être sur la défensive ou la réserve, vocaliser, être méfiant, tourner en rond, ne pas faire les nuits, marquer les lieux, boire beaucoup, se ronger les pattes, envoyer les dents ou la patte, etc. La panoplie des troubles est très variée et infinie.

Parfois, l’animal n’occasionne aucune « gène » à son nouveau foyer, auquel cas c’est tant mieux, mais c’est loin d’être la majorité des cas. 

 

Alors certes, la période d’adaptation peut finalement se révéler comme un défi, aussi bien  pour l’animal que pour les humains concernés. On peut passer quelques nuits blanches, on peut ne pas pouvoir caresser et pouponner l’animal comme on le souhaiterait, on va devoir nettoyer les salissures éventuelles, etc. On ne vivra certainement pas la vie rêvée pendant ce fameux temps d’adaptation. Certains penseront même vivre un cauchemar. Et c’est NORMAL ! C’est prévisible en vue du contexte  de changement.

 

Alors personnellement, je pense que si on n’est pas prêt à relever ce défi, qui ne dure qu’un certain temps par ailleurs, mieux vaut s’abstenir d’accueillir un animal, peu importe son âge, son passé et son caractère. Car un être vivant n’est pas une peluche, il n’agit pas sur télécommande, il n’est pas là pour nous accommoder non plus. Un animal est un être sensible et intelligent à qui on impose des conditions et un mode de vie sans qu’il sache pourquoi. La moindre des choses est de lui laisser le temps de l’adaptation et de la mise en confiance avant de le juger ou ne pas lui laisser la chance qui lui a soi-disant été promise. 

Faire preuve de patience et de tolérance, en plus de faire en sorte de lui offrir un environnement enrichissant et épanouissant, en accord avec ses besoins.

 

Merci de bien vouloir prendre conscience de cet engagement, ne serait ce que par respect vis à vis d’eux et de nous.